Ce plan vise notamment à réduire les inégalités et à prévenir les ruptures, venir en aide et accompagner vers l’insertion, ou encore coordonner l’action sociale.

Sous l’effet de la crise, la pauvreté monétaire en Franche-Comté s’est accrue. La proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté entre 2006 et 2011 pour atteindre 13,1%. De plus, le niveau de vie des pauvres diminue.

Le taux de pauvreté en Franche-Comté est parmi les plus faible de rance métropolitaine, avec cependant des disparités entre les départements. Il s’échelonne de 12,5% dans le Jura à 14,7% dans le Territoire de Belfort. C’est dans ce département que la pauvreté a augmenté le plus entre 2006 et 2011.

Le système de redistribution social et fiscal (impôts, prestations familiales,…) permet d’atténuer les différences de revenus entre les ménages. Pour les 10% des ménages les plus modestes de Franche-Comté, les prestations sociales représentent plus d’un tiers de leur revenu disponible contre moins de 3% au-delà du revenu médian.

La hausse de la pauvreté touche avant tout les familles potentiellement les plus fragiles comme par exemple les familes monoparentales. Pour cette population, le taux de pauvreté atteint 30,3%. Sans redistribution, il atteindra 42,4%


Quelques chiffres clés :

– en 2011, 13,1% des habitants francs-comtois vivent sous le seuil de pauvreté contre 14,3% en moyenne métropolitaine ;

– entre 2006 et 2011, le taux de pauvreté progresse de +1 point en Franche-Comté, soit 1,9 point dans le Territoire de Belfort, +1,1 point dans la Haute-Saône, +0,9 point dans le Jura et +0,7 point dans le Doubs ;

Taux de pauvreté monétaire des ménages en ranche-Comté avant et après redistribution en 2011