De 2004 à 2012, l’équipe d’Eric Kim, chercheur au Département des sciences sociales et comportementales, a analysé des données de 70 000 femmes participant à la Nurses’ Health Study. Ils ont ainsi évalué tous les 2 ans, par le biais d’enquêtes, leur niveau d’optimisme. Résultat : après 8 années de suivi, les femmes les plus positives présentaient un risque 16% inférieur de mourir d’un cancer, 38% de risque en moins de décéder d’une maladie cardiovasculaire. Et ce par rapport à celles qui se montraient plutôt pessimistes. Le danger d’être victime d’une maladie respiratoire était lui aussi réduit de 38%.
Voilà qui nous renvoie à un précédent travail. En 2015, des chercheurs de l’Université de l’Illinois avaient montré que les optimistes avaient une meilleure hygiène de vie, étaient plus actifs physiquement et fumaient moins. Mais pour la première fois, un lien direct est établi entre le fait d’adopter la « positive attitude » et le risque d’être victime d’une des causes majeures de décès.



