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Comme Henry, par facilité sans doute, il n’hésite pas à saisir sa faux pour aller chercher l’herbe pour ses lapins. Le fauchage à la faux requiert un apprentissage spécifique, un balancement régulier des deux bras tout en maintenant la lame bien horizontale à la hauteur voulue.
Pas évident, mais pour Henry ce geste répété maintes fois depuis son enfance ne laisse entendre qu’un sifflement régulier de la lame aiguisée sur l’herbe.
Le geste de la faux est difficile surtout dans la durée. Autrefois les faucheurs abattaient plusieurs hectares de foin par jour, une autre vie, une autre époque penseront certains. La taillanderie de Nans-Sous-Sainte- Anne, près de la Source du Lison fut l’un des derniers lieux de fabrication de faux en France.
Aujourd’hui encore petits et grands peuvent découvrir cette vie d’autrefois à travers les visites guidées ludiques et la mise en marche des machines hydrauliques. A bon entendeur, et à bon faucheur…

Sophie GARNIER

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