En fait, seule une petite partie de la population est réellement « météo-sensible ». Entre 2% et 4% de la population souffrirait d’une dépression saisonnière hivernale. Directement liée au manque de luminosité, cette pathologie chronique aux symptômes bien codifiés (fringales de sucré, prise de poids, fatigue, hypersomnie, irritabilité) s’explique par une baisse de la sécrétion de la mélatonine et se traite essentiellement par des séances de luminothérapie.

Médicalement parlant, un petit nombre de personnes est donc réellement météo-sensible. Beaucoup se plaignent pourtant d’une baisse de moral à l’automne et se sentent plus maussades quand il pleut. Comment expliquer cette corrélation entre notre humeur et la météo ?

D’une part, les stéréotypes ont la vie dure : le bien-être de nos ancêtres, parce qu’ils vivaient en contact étroit avec la nature, était effectivement très dépendant des conditions météorologiques.

D’autre part, c’est surtout le comportement que nous adoptons quand il fait mauvais qui impacte notre humeur. Nous avons en effet tendance à moins sortir, à voir moins de monde, à moins nous dépenser physiquement…

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