En 1997, seulement 30 % des actes chirurgicaux caractéristiques de la chirurgie ambulatoire étaient réalisés de cette manière.Aujourd’hui une intervention sur deux en dépendrait si la France n’était pas en retard dans l’appropriation de la démarche. Elle représenterait une économie de 100 millions d’euros pour les caisses d’assurance maladie et uniquement sur cinq actes étudiés (opération de la cataracte, décompression du nerf médian du canal carpien, extraction de dents de sagesse, intervention sur les varices du membre inférieur et arthroscopie du genou), sans entraîner des dépenses supplémentaires après hospitalisation. Malgré un taux de satisfaction très élevé chez les patients ayant eu recours à cette pratique et les réelles possibilités existantes dans les hôpitaux, il apparaît que le développement de la chirurgie ambulatoire passe nécessairement par une évolution des mentalités et des comportements des acteurs médicaux et administratifs. Pour y remédier et après étude, l’assurance maladie est en train d’élaborer une méthode pour que la chirurgie ambulatoire soit enfin adoptée ; relativement aux caractéristiques de chaque établissement, à l’offre de soins régionale et aux besoins de la population. Affaire à suivre…
A.P



