Principalement distribués dans le Nord-Pas-de-Calais, ces produits ont cependant été livrés dans bien d’autres régions : en Bretagne (22, 29, 35, 56), Pays de la Loire (44, 49, 72), Centre (28, 36, 37, 41, 45), Ile-de-France (75, 77, 78), Lorraine (54, 55, 57), Languedoc Roussillon (30,34), Champagne-Ardenne (51,52). Enfin les départements du Doubs (25), de la Drome (26), de la Lozère (48), de l’Oise (60) et de la Haute-Saône (70) sont également concernés.
« Les produits suspects ont donc fait l’objet de mesures de retrait et de rappel par affichettes et communiqués de presse depuis le 15 juin, recommandant aux personnes détenant encore ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente », explique la DGS.
Sept cas de syndrome hémolytique et urémique, potentiellement en lien avec cette épidémie, sont en cours d’investigation. « Le syndrome hémolytique et urémique est, chez l’enfant, une complication d’une infection liée à un type rare d’Escherichia coli produisant des toxines appelées « shigatoxines » », souligne la DGS. Cette bactérie peut entrainer dans la semaine suivant la consommation, des diarrhées parfois sanglantes, des douleurs abdominales et des vomissements. « Après une semaine, ces symptômes peuvent évoluer dans 5% à 8% des cas, vers un syndrome hémolytique et urémique (SHU) »
Source : DGS, 16 juin 2011



