Les oeufs de caille.
Très populaires dans la cuisine asiatique, les oeufs de caille sont parés de mille vertus santé, notamment aphrodisiaques. Lesquelles n’ont toutefois jamais été démontrées. Leur jolie coquille mouchetée et leur petitesse les rendent très séduisants à l’heure de l’apéritif ou sur les buffets, coupés en fines tranches sur des toasts ou servis tels quels, cuits comme des oeufs durs.
Les oeufs de cane.
Peu commercialisés, ils peuvent se trouver sur les marchés ou directement dans les élevages. Plus gros et plus goûtus que les oeufs de poule, ils sont aussi plus facilement porteurs de salmonelles.
Mieux vaut donc privilégier les préparations culinaires nécessitant au moins 15 minutes de cuisson. Oui aux gâteaux et aux oeufs durs coupés en morceaux dans la salade, non aux blancs en neige et aux omelettes.
Les oeufs d’oie.
Encore plus rares, les oeufs d’oie se trouvent essentiellement sur les marchés du Sud-Ouest, généralement de février à juin. Leur cuisson nécessite les mêmes précautions que celle des oeufs de cane.
Les oeufs de poisson.
Ils sont très prisés dans la cuisine japonaise. Les oeufs de cabillaud sont plus particulièrement utilisés pour faire du tarama, ceux de mulet ou de thon pour la poutargue. Le caviar doit sa réputation et
son prix à la rareté de ses petits grains noirs, des oeufs d’esturgeon. Pour préparer de délicieux toasts en restant dans un budget plus raisonnable, mieux vaut choisir des oeufs de saumon ou de lump.



