Il se créé un parcours similaire au compagnonnage en se formant chez différents artisans du Haut-Doubs.
Une expérience de deux années comme salarié en Suisse le pousse à s’installer « Je ne pouvais pas fabriquer des produits de «qualité français !» «Impossible de négocier le prix, nous étions cinq à vouloir cette boulangerie. Nous l’avons reprise à un prix représentant 100% du CA». Et le calcul n’a pas été si mauvais, puisque dès la première année le prévisionnel est dépassé de 15 % et la seconde année se soldera par une progression de 25 % supplémentaires.
Six personnes travaillent dans le fonds : 2 vendeuses à temps partiel sous la responsabilité de Mme Ruffiot, et à la production Fabien forme 2 apprentis l’un en boulangerie, l’autre en pâtisserie.
Entre le cédant et le repreneur il n’y a pas eu de période transitoire. Fabien a directement proposé ses créations culinaires à une clientèle reconnaissante. Il a même réussit a détrôné la galette de ménage, grâce à sa « Riquette », une pâte briochée crémée…

Catherine BONGAIN

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