A lire : http://www.liberation.fr/societe/2014/05/20/un-groupuscule-neonazi-demantele-dans-le-doubs_1021884
et un sujet à voir sur = France3 Franche-Comté
Archive Villages FM :
Le néonazisme est un courant idéologique et politique d’extrême droite qui s’inspire des thèses et des doctrines du nazisme historique. Nous retrouvons actuellement en Franche-Comté différents mouvements de type identitaire…
Ces groupuscules se définissent comme des mouvements qui ont pour but «de revaloriser la plupart des traditions de la région en stoppant l’immigration ainsi qu’en rejetant toutes les personnes étrangères extra-européennes et la totalité des musulmans et des juifs de la région. Ils souhaitent une «nation blanche, européenne et chrétienne». Pour mémoire, le président du parti Front Comtois a été condamné fin 2011 pour «provocation à la haine ou à la discrimination raciale».
PARMI LES PRINCIPAUX GROUPUSCULES FRANCS-COMTOIS NOUS RETROUVONS :
Les membres du Combat 18 (Blood C18 Honour)
En Franche-Comté des tags ont été découverts dans le secteur d’Epenoy début mai 2014 avec la mention « Is watching you ! » (Le Blood C18 Honour vous observe !).
Le Combat 18 (Blood C18 Honour) est un groupe néonazi fondé en 1991. Il s’agit de la branche armée du groupe néonazi britannique Blood & Honour. Un groupe dissident, les White Wolves (« loups blancs »), mena une campagne d’attentat à la bombe à Londres en avril 1992. Le 30 avril 1999, le groupe dépose une bombe dans un bar gay de Soho, qui explose en faisant deux morts et trente blessés (source http://fr.wikipedia.org/).
Archives :
Le groupe Werwolf Sequania
Des membres du groupe Werwolf Sequania (WS) ont assuré le service de sécurité lors d’une conférence de presse organisée par des activistes d’extrême droite à Amancey en octobre dernier. La tenue arbore un lion comtois qui a leurs yeux n’est autre qu’une «louve» associée à une devise : «Vivre libre ou mourir». À noter, la présence autour du cou de la croix de fer. Nous les retrouvons également en rangers et treillis lors d’expéditions punitives. Des vidéos sont en ligne sur internet où un jeune homme se fait «tabasser» gratuitement au centre-ville de Besançon.
Le Radikal Korps
Les néo-nazis comtois du Radikal Korps devaient organiser avec leurs amis lyonnais un concert de soutien à la salle des fêtes d’Epenoy en mars 2012. Ce rassemblement a été annulé suite aux informations apportées aux autorités locales par le Collectif de Vigilance Anti-fasciste de Franche-Comté (CVA FC). Ce concert annonçait une programmation de six groupes dont le répertoire comportait des paroles incitant à la haine raciale. L’affiche de la soirée faisait apparaître une croix celtique superposée au drapeau franccomtois et des grenades croisées, des symboles emblématiques des groupes violents d’extrême-droite.
Les militants du Blut & Boden (du Sang & du Sol)
Leur objectif est de «regrouper les militants nationaux-socialistes et nationalistes sur une base officielle, sportive et militante ». Il convient aussi de citer leurs entraînements «camp de formation» cet été dans les bois de Franche-Comté . Leur signature en dit long : «Salutations raciales et radicales». Ils définissent leur idéologie : «Les peuples originels disparaissent peu à peu par le métissage et une immigration ultra-massive (…), les citoyens «de souche» deviennent des étrangers chez eux, victimes des bandes ethniques, du racisme anti-blanc (…), la décadence des moeurs : destruction de la famille traditionnelle, encouragement de l’avortement comme solution de facilité, banalisation de l’homosexualité, (…) le repli communautaire de la part des étrangers Juifs et Afro-maghrébins musulmans… etc. Ils affirment : «Hors du carcan social, le sang et les balles sont l’unique loi. Si tu es un homme de conviction, le recours à la violence est inévitable.»
Le site internet «Sédition Séquane» ouvre sur une boutique en ligne de vente de vêtements, d’accessoires… On y retrouve des drapeaux nazis, teeshirts «anti-communiste », des vestes historiques allemandes, des croix de fer… Les personnes membres de ces groupes sont persuadées d’être des «dissidents »,«fiers combattants européens» qui se battent pour préserver leur identité charnelle, leur sang et leur terre. Ils sont réputés pour leurs violences omniprésentes notamment contre les immigrés, les homosexuels et les militants de gauche. Ils se connaissent tous et poursuivent le même idéal : «combattre et servir la race blanche».
