Depuis plusieurs mois, les services de l’État comme ceux de la ville de Besançon constatent une recrudescence des actes de délinquance dans certains quartiers de Besançon, dont plusieurs se sont avérés aussi violents qu’inhabituels. Face à ces risques et afin d’apporter une réponse appropriée à la mesure des enjeux, le préfet a réuni en préfecture le maire de Besançon, la procureure de la République près le TGI de Besançon et le directeur départemental de la sécurité publique, le mardi 4 novembre.
Cette réunion a d’abord permis de dresser un diagnostic partagé de la situation, celui d’une montée de certains actes de délinquance dans certains quartiers de la ville, qui s’est traduite ces dernières semaines par plusieurs tentatives d’homicide.
Elle a ensuite conduit l’État et la ville de Besançon à réaffirmer leur détermination commune à faire face à ces faits qui suscitent l’exaspération de tous, et à préserver la légitime quiétude à laquelle les habitants aspirent. Les forces de l’ordre sont totalement mobilisées pour faire reculer les actes d’incivilités, les violences et les trafics. Parallèlement, l’autorité judiciaire mène plusieurs enquêtes en lien avec les phénomènes violents connus ces dernières semaines et pourra apporter une réponse pénale adaptée à la gravité des faits.
Face aux violences de ces derniers jours, et parallèlement aux enquêtes en cours, le préfet et le maire ont décidé de mettre en œuvre deux séries de mesures :
• accroître le dispositif de sécurité actuel, par des renforts de compagnies républicaines de sécurité (CRS), sollicités par le Préfet. Elles permettront une présence accrue des forces de l’ordre sur le terrain afin d’assurer l’ordre public et la tranquillité de tous ;
• accélérer le travail partenarial engagé par l’État et la ville, en lien avec la procureure de la République, sur les quartiers sensibles, dans le cadre de la méthode de travail des zones de sécurité prioritaire, afin d’assurer le respect de l’ordre public grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs institutionnels.
Il faut enfin souligner, en complément des forces mobilisées sur le terrain, l’intérêt avéré et partagé concernant le déploiement de la vidéo-protection, en accord avec la ville de Besançon et avec le soutien financier de l’État. Elle constitue également une des réponses aux préoccupations de nos concitoyens et a prouvé son utilité en permettant la progression de nombreuses enquêtes à Besançon.



