Les hôtes : Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ?
Les jeunes étrangers, filles ou garçons, ont entre 15 et 18 ans. Ils viennent de presque tous les coins du monde. Ils sont Allemands, Australiens, Américains, Colombiens, Canadiens, Danois, Finlandais, Irlandais, Italiens, Mexicains, Japonais, Néo-Zélandais, Norvégiens, Sud-Africains, Suédois, Taïwanais, Tchèques, Thaïlandais… Ils ont été sélectionnés par les correspondants étrangers en fonction de leur motivation et de leur volonté réelle de vivre une expérience de longue durée à l’étranger. Leur capacité d’adaptation à un nouveau mode de vie (souplesse, curiosité, tolérance), leur niveau scolaire et leur connaissance du français sont les autres facteurs déterminants pour être retenus ou non par notre organisme. Les critères sont, en fait, les mêmes que ceux qui s’appliquent aux jeunes Français désireux de vivre à l’étranger.
Qui êtes-vous ?
Une famille comme une autre, autrement dit, comme il n’en existe aucune autre. L’accueil est, en principe, ouvert à tout foyer disponible et enthousiaste à l’idée d’accueillir. Le désir de recevoir et l’envie d’échanger étant là encore prépondérants dans la réussite de l’échange, ce sont ces deux critères qui déterminent en premier lieu la capacité d’une famille à accueillir et à être retenue par notre association. Pour des raisons évidentes, une visite et un entretien à domicile sont organisés (entre votre famille et notre association), et ce, avant la prise de décision.
Recevoir un étranger…
Quelle drôle d’idée ! Le principe de l’accueil bénévole est souvent associé à l’idée de dévouement ou de sacrifice. On pense d’abord à une perte de temps, de place, d’argent. On pense aux complications, aux soucis supplémentaires et aux responsabilités démesurées. Cette vision des choses ne tient pas compte de ce qui caractérise les séjours de longue durée, ni du soutien précieux et permanent de l’association qui les organise et les gère. L’idée maîtresse de ce type de séjour est, ne l’oublions jamais, de plonger le jeune dans un nouveau milieu. L’immersion réelle (immersion heure par heure et jour par jour dans la vie ordinaire) étant la source de la véritable adaptation, il convient, pour que l’intégration soit réussie, que le foyer qui accueille ne se transforme pas.
Il doit simplement s’ouvrir; sans changer son quotidien, sans changer ses habitudes. De son côté, le jeune hôte étranger doit s’associer à cette vie simple et naturelle. Il ne doit pas être considéré comme un touriste ou comme un invité, mais plutôt comme un membre à part entière de la famille. Le but de l’accueil pour une famille n’est pas, on l’aura compris, de remettre en cause son mode de vie, mais au contraire, de l’affirmer, afin de mettre en avant ses qualités et de parvenir à les transmettre. Quand cet esprit est entretenu et préservé, l’accueil devient une démarche intéressante et agréable plutôt que contraignante et ennuyeuse.
On notera enfin, qu’il faut, pour parfaire un échange, savoir donner mais aussi savoir recevoir. De ce fait, l’accueil est une occasion en or de faire plaisir à sa propre famille, de lui offrir quelque chose et de lui faire profiter du regard neuf et différent de celui qui vient pour découvrir, apprendre et connaître. À cet égard, le bénéfice pour les enfants de la famille est souvent très important. La présence d’un hôte étranger pendant toute une année est particulièrement enrichissante. Les adolescents apprennent à partager, à changer leurs habitudes, à fonctionner avec d’autres équilibres, à aider, à se faire aider. L’hôte est bien souvent un(e) très bon(ne) ami(e), une connaissance pour toute la vie. Les enfants de la famille sont souvent les premiers bénéficiaires de ce type d’échange.



