À l‘aube de la soixantaine, elle revient métamorphosée. Avec une nouvelle sil- houette, c’est une nouvelle femme plus forte et plus drôle que jamais qui remonte sur les planches. À travers son spectacle, on découvre la vraie Muriel. Dès son entrée sur scène, elle dit tout.

Oui, elle vit avec une femme ! Oui elle a maigri ! Oui, elle a fait une longue dépres- sion ! Pendant près de deux heures, elle

raconte toute sa vie avec autodérision et beaucoup de justesse et d’humour. Elle parle de sa jeunesse à Saint-Étienne, au- près de ses parents marchands de chaus- sures. Elle nous parle aussi de son enfance de garçon manqué passionné de musique et de bricolage, de son apprentissage de la comptabilité au petit déjeuner, de son rêve de devenir artiste, de son arrivée à Paris, de sa dépression et ses rencontres avec les psys ou encore ses problèmes d’alcoolisme avec les limites de champagnothérapie, le cancer de son père et même l’Alzheimer de sa mère.

Autant de sujets intimes, difficiles à aborder, que Muriel a su distiller avec beaucoup d’humour et d’émotions.
Une belle revanche sur la vie qu’elle offre à son public grâce à son extraordinaire talent. La grande patronne de l’humour réussit à faire rire la salle entière alors qu’elle se met à nue et s’en tire comme souvent avec une pirouette, tagada tsoin tsoin ! Chapeau l’artiste !

Un one woman show déjà culte à ne pas manquer à la Commanderie de Dole vendredi 19 décembre à 20h30.