Ce jour-là, près de 800 demandes de secours ont été réceptionnées en 3 heures au centre opérationnel départemental d’incendie et de secours du Doubs (CODIS 25).
Les requérants font état de grêlons de la taille d’une balle de golf voire d’une balle de tennis.
Les toitures et les véhicules sont détruits. Rapidement, la chaîne des secours se met en place, un lien direct avec les maires et élus municipaux est établi.
Chaque jour pendant 9 jours, environ 160 sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur place, dont la moitié du SDIS du Doubs et l’autre moitié issue de SDIS de la zone de défense et de sécurité (SDIS de l’Aube, de la Côte d’Or, de la Haute-Marne, de la Meurthe-et-Moselle, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin, de la Haute-Saône, de la Saône-et-Loire, de l’Yonne et du Territoire de Belfort), appelés en renfort.
Cette assistance extra-départementale a été désengagée le 27 juillet et le SDIS 25 a terminé seul le lendemain. 4 véhicules d’opérations diverses ont été maintenus le vendredi au centre d’incendie et de secours du Russey pour faire face aux demandes ponctuelles pouvant émerger.
À midi le 29 juillet, 9 jours et 954 interventions plus tard, les opérations de secours étaient enfin terminées.
Cet évènement a fait ressortir une solidarité extraordinaire entre la population, les élus et les sapeurs-pompiers. Malgré les conditions difficiles, les soldats du feu ont pu compter sur leur soutien sans faille dès leur arrivée, et les excellentes relations avec les élus locaux ont permis de faciliter le travail de tous.
Le concours des services d’incendie et de secours sur ces missions est exceptionnel, dans la mesure où elles relèvent habituellement de la compétence d’entreprises spécialisées privées. Cette mobilisation a été motivée par la nécessité de protéger immédiatement les biens, face à l’ampleur des dégâts mis en corrélation avec le nombre d’entreprises spécialisées disponibles.
Un communiqué des pompiers du Doubs
L’orage de grêle en quelques chiffres
9 communes touchées, dont 3 quasiment à 100% Près de 1000 bâtiments privés et publics
protégés par les sapeurs-pompiers et de nombreux autres protégés par des entreprises ou les propriétaires eux-mêmes
72 500 m² de bâches utilisés
56 000 m² de polyane posés
600 kg de clous et 9,2 km de bois utilisés pour le maintien du bâchage