
En général de nature coopérative, cette forme originale d’organisation villageoise est née il y a 8 siècles. Ces valeurs de solidarité et de partage n’ont jamais été abandonnées, comme n’ont jamais été abandonnés les gestes, les traditions artisanales qui font du Comté ce grand fromage.
La fruitière (il en existe 160 réparties sur tout le massif jurassien) reçoit chaque jour le lait des exploitations alentour. Le lait devant en effet être travaillé dans les 24 heures, le Comté est ainsi fabriqué tous les jours de l’année.
La méthode de fabrication du Comté n’a pas changé depuis des siècles. Son but est d’obtenir un fromage de garde (donc de grande taille) et peu humide (donc à pâte pressée cuite), tout en préservant la flore naturelle du lait cru, source de richesse gustative.
Là où le Comté naît…
C’est là que tout commence. Les fruitières récoltent le lait et se répète alors un rituel immuable. Le lait est déversé dans de grandes cuves de cuivre pour y être tiédi. Le fromager y ajoute quelques centilitres d’une présure naturelle qui transforme le lait en un caillé qui sera ensuite brassé et chauffé à 54 degrés pendant 60 minutes.
Le contenu de la cuve est ensuite soutiré, déversé et pressé dans les moules à Comté.
Quelques heures plus tard, l’ouverture de ce moule délivre une nouvelle meule encore blanche et souple qui partira bientôt pour un long séjour en cave d’affinage…
Les fruitières à Comté de la région sont bien entendu de véritables lieux de production.
Aussi, pour vous assurer le meilleur accueil possible, il est conseillé de prendre contact avec les fromagers afin de réserver votre visite.



