Il faut bien remercier ces personnes qui ont tout fait pour que les rencontres se déroulent au mieux. Chacun souhaite que la reprise des matches se fasse dans un climat plus serein avec les arbitres formés au niveau des différents championnats

Les arbitres durant cette période sont restés chez eux pour la plupart, avec au fond d’eux une impression de mal vivre,ne pouvant assouvir leur passion. Ils ont toujours pensé aux joueurs, aux entraîneurs aux dirigeants de leurs clubs mais aussi des autres clubs qu’ils ont l’habitude de côtoyer le dimanche et qu’ils apprécient pour leur dévouement pour leur sport.

En cette période de trêve, nous tenons à vous informer et de faire un point précis de cette situation que l’on regrette en remontant quelques mois en arrière.

En novembre 2011, alors que le climat du football régional est serein, les instances espèrent instaurer de nouvelles règles d’indemnisation des déplacements des arbitres et notamment des arbitres assistants de division d’honneur.

Le moyen utilisé (utilisation du terme escroquerie) provoque un conflit de  5 mois se terminant par les excuses de l’auteur de ces termes.

Au printemps 2012: au terme du conflit, un groupe de travail décide tout de même d’instaurer ce covoiturage (pour les arbitres se déplaçant à 3). Personne parmi les clubs (qui sont ceux qui indemnisent les arbitres chaque week-end et non la ligue) ou arbitres ne l’a pourtant demandé.

Ces nouvelles règles ont été adoptées par les arbitres à contre-cœur certes mais surtout parce que finalement elles ne changeaient rien dans la plupart des désignations et pouvaient même dans certains cas( tout aussi rares) offrir une indemnisation des déplacements plus importante. De plus, elles avaient été discutées, négociées avec des représentants des différentes familles du football.

Au début de l’été 2013, à l’occasion de discussions sur les indemnités d’arbitrage, le comité directeur de la ligue instaure de nouvelles règles : le covoiturage pour les déplacements à 2 et ceci sans aucune concertation et sans tenir compte de l’appel de Christophe Torrès déclarant que cela serait mal pris par les arbitres.

Cette nouvelle décision, appliquée du jour au lendemain sans qu’aucun club ou arbitre n’en soit informé officiellement, met de nouveau le feu aux poudres.

La plupart des arbitres décident, dès lors, de se mettre en retrait des compétitions. En effet, instaurer de nouveau des relations de défiance entre les clubs et les arbitres est inacceptable de la part d’un comité de direction de ligue.

Les règles de déplacement visent uniquement les arbitres assistants de Division d’honneur. Ceux-ci ont une indemnité d’arbitrage fixe inférieure à un arbitre de district bien qu’ils soient soumis à des obligations de formation supérieures et aussi à des tests physiques contraignants

Comme le conflit fait réagir plusieurs clubs et met en cause la régularité des championnats, la ligue tente une médiation par l’intervention du collège des présidents de clubs.

Le 14 novembre, au terme d’une réunion cordiale et fructueuse entre présidents de clubs et arbitres, un consensus se dégage : d’un côté, le retrait définitif de la notion de covoiturage et de l’autre, la reprise des compétitions. Il y a unanimité parmi les membres et nous arbitres, tous confiants, reprenons le sifflet.

Mais, à notre grande stupeur, une autre version est proposée par le Conseil de ligue qui prend une toute autre décision le 2 décembre : le simple retour au régime antérieur (covoiturage à trois).

Une fois encore, le conseil de ligue s’est moqué de nous ! Et alors tous les arbitres qui avaient repris les compétitions se sentent trahis et demandent à nouveau  leur retrait des compétitions.

Comment peut-il en être autrement ? La confiance dans les instances a totalement disparue : seul un signal fort des instances pourra retourner la situation.

A ce jour nous sommes loin de ce signal, les décideurs de notre ligue durcissent les mesures à notre encontre : suppression des formations des arbitres et des observateurs et de l’accompagnement des meilleurs d’entre nous qui visent l’échelon fédéral …

Tout ceci pour des règles insignifiantes sur le plan financier et pratiquement incontrôlables mais qui ont sûrement pour certaines personnes à l’ego démesuré,une réelle importance.

Cette notion de covoiturage est le symbole d’une politique de défiance totale vis-à-vis de l’arbitrage de la part des instances depuis de trop nombreuses années.

 Notre but a été juste d’expliquer afin que chacun comprenne la situation actuelle et nous proposerons de rencontrer dans les jours à venir les présidents des clubs de DH et de tout club qui en ferait la demande

 Signé: l’association des arbitres de football (AFAF) et les arbitres de Franche-Comté

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