Le nez dans l’assiette… ou pourquoi il est important, voire essentiel, de sentir pour affiner son goût. Les odeurs constituent les entrées sensorielles principales dans le plaisir lié à la nourriture. Intégrées aux autres modalités sensorielles (gustation, vision, texture…) elles contribuent de façon significative à notre manière de manger.
Gérard Brand, maître de conférence en neurosciences à l’Université de Franche-Comté
Nous sommes devenus inquiets face à notre assiette. Les crises sanitaires et l’accroissement du nombre de nouvelles maladies liées à l’abondance ne sont pas de bons augures. Il est vrai qu’un bilan de cinquante ans d’alimentation industrielle s’impose. D’autant qu’ici ou là, les signes d’une prise de conscience et de nombreuses réactions des mangeurs laissent apparaître de nouveaux modèles. C’est peut-être aussi le message que lance la communauté internationale à la France qui vient de voir son «repas gastronomique » classé au patrimoine immatériel de l’Unesco. Une opportunité pour réfléchir à l’alimentation que nous voulons.Gilles Fumey, professeur à la Sorbonne, publie Les Radis d’Ouzbékistan. Petit tour du monde des habitudes alimentaires, chez F. Bourin le 13 janvier.
Le 14 janvier 2011 à 20 h – Grand Kursaal – Besançon
Entrée gratuite
A partir de 19h30, grignotine solidaire en soutien aux ateliers cuisine de la Banque alimentaire
Participation : 4 euros/personne
Entrée gratuite
A partir de 19h30, grignotine solidaire en soutien aux ateliers cuisine de la Banque alimentaire
Participation : 4 euros/personne



