L’absinthe
Jadis cette plante était utilisée pour ses vertus médicinales. Elle était employée comme antiseptique et pour soulager les douleurs d’estomac, la dysenterie… A la fin du XVIIIème siècle à Couvet en Suisse une guérisseuse croise le chemin d’un courtier en dentelle qui lui rachète le remède pour en faire une boisson. Il s’associe avec le mari de sa fille, Henri-Louis Pernod et ouvrent ensemble une distillerie. C’est en 1805 qu’Henri-Louis Pernod fonda sa propre usine à Pontarlier qui devint la première distillerie française. Cet alcool reste une boisson relativement régionale jusqu’en 1830. Date à laquelle les soldats français partent à la conquête de l’Algérie. Ils emportent avec eux ce breuvage pour se préserver d’éventuelles épidémies de dysenterie. A leur retour ils popularisent cette boisson qui envahit peu à peu la capitale. Après bien des années de gloire, la Fée verte qui contient une forte teneur en thuyone est considérée comme nocive pour l’organisme et le gouvernement en fait interdire la fabrication en 1915. Quelques décennies plus tard en 1988, une directive européenne autorise la présence de thuyone dans l’alimentation et les alcools. Depuis le 15 décembre 2001, suite à un changement de législation européenne, la distillerie Guy distille de l’absinthe récoltée dans le Haut-Doubs et commercialisée sous l’appellation “Boisson spiritueuse aux plantes d’absinthe de Pontarlier François GUY”.
Au programme :
Dès 9h30 : animations au Grand Cours
11h : départ de l’espace Pourny du défilé des Gars de Joux
12h : arrivée symbolique de la cueillette en musique
Spectacle de rue l’après-midi avec le manège de Jipé ainsi que diverses animations pour les enfants de type kermesse (pêche à ligne, chamboule-tout, promenades en calèche)…
> Et pour les plus grands…
> Course de garçons de café
> Dédicace du livre « L’absinthe au féminin » par Marie Claude Delahaye
> Réalisation sur place d’œuvres picturales par les artistes Julie Chenet et Christophe Rousset
> Exposition sur la famille des Absinthium proposée par le « potager d’une curieuse »
> Présentation de cartes postales anciennes
> Philippe Delestre, journaliste dessinateur à l’Est Républicain
> De 12h00 à 14h00 et de 18h00 à 19h30
> Dégustation d’absinthe au Café Georges
> Art du papier : Jean Pierre Gouy, maître-papetier à Fontenoy-la-Joute
> Exposition « L’absinthe vue par la presse locale »…
> A 15h00 : concours d’orthographe à la salle Toussaint Louverture.
Plusieurs animations auront lieu également au Théâtre du Lavoir.
Doly et Valérie les talentueuses Diablotines, Elena la chanteuse pontissalienne, diffusion de film « la Fée Verte » réalisé par Dominique Garing et proposé en boucle…
> Des ouvertures exceptionnelles durant toute la journée :
> Le musée municipal de Pontarlier proposera une collection permanente sur l’absinthe.
> Les distilleries Pernot et Guy et certaines boutiques du centre ville proposeront des produits dérivés, objets de collection et publications proposés par l’association des Amis du Musée de Pontarlier…
> En soirée grand concert gratuit en plein air.
Dès 20h00 la ville de Pontarlier vous invite à assister au concert donné place Jules Pagnier, avec en première partie, le groupe suisse Inna Crisis suivi de Riké.
(voir : www.myspace.com/innacrisis et www.myspace.com/rikemusic)
Et bien d’autres surprises vous attendent !
Pour plus d’infos rendez-vous sur www.ville-pontarlier.fr
Riké, un coup de coeur de Villages FM
Riké est l’une des deux voix de Sinsemilia, ce big band enflammé qui renouvela le reggae en version française et s’imposa avec un succès croissant sur la scène indépendante. Profitant d’une pause de son groupe, il enregistre son second album sous son propre nom. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas pour autant d’une initiative en solitaire car un petit collectif travaille avec lui sur les textes, les musiques et les enregistrements. A ses côtés, on retrouve N°9 et Mike, l’autre chanteur de Sinsemilia et son complice depuis les bancs de l’école. Par rapport aux précédentes expériences, l’engagement se fait le plus diffus : le but étant de développer un projet personnel. Riké parle d’abord de lui, de sa vie et de ses sentiments. Il privilégie la confidence, il instaure avec l’auditeur un rapport intimiste. Il s’éloigne musicalement du reggae même si l’on en détecte toujours une trace à travers ses intonations vocales et son phrasé. Ici, il se laisse aller librement à ses tendances musicales variées, lui qui se reconnaît trois maîtres : “Marley, Noir Désir et Brassens”. On évolue ainsi entre rock, pop et folk, au gré de ballades relayées par des accélérations dansantes. Le parti pris est à chaque fois celui de la chanson, envisagée davantage en tant que forme qu’en tant que genre. Les mélodies ont été si peaufinées que les morceaux semblent portés par la force de l’évidence. Attention : un concert gratuit à ne pas manquer à Pontarlier le 21 juillet !
