En cette fin de matinée dominicale, Christian Jacquier terminait de traquer le gibier du côté du village de Gonsans. « Je revenais vers le parking de chasse du camp militaire du Valdahon par un sentier qui longe la crête rocheuse. Mes deux jeunes chiens me suivaient sagement ».
Arrivé au parking de chasse l’un deux, Jackson, manquait à l’appel.
« Comme il était derrière moi cinq minutes auparavant et qu’il était équipé d’un collier traceur, je ne me suis pas inquiété. D’ailleurs le traceur m’a indiqué que Jackson n’était pas très loin. J’ai continué de l’appeler à l’aide d’une corne. Après une heure sans résultat, j’ai décidé de repartir sur mes pas à la recherche de mon chien en utilisant le récepteur radio du traceur. Celui-ci m’a amené vers une faille verticale, très profonde ».
A 17h Christian décide de faire appel à un spéléo très connu des chasseurs, Mouloud Koob, pour remonter Jackson qui en toute logique a chuté dans le précipice. Le temps de se rendre sur place et de s’équiper il est 18h30 quand Mouloud et son co-équipé, Pierrot, commencent à descendre dans le gouffre dit de « Champ Raymond ».
« Nous avons aperçu Jackson grâce à une puissante lampe, 35 mètres plus bas, (la hauteur d’un immeuble de 12 étages !). Il était couché sur le côté et ne montrait pas de signe de vie. Lorsque les spéléologues sont arrivés en bas le chien se leva, mais semblait ne souffrir que d’une patte arrière. Après l’avoir fait boire, les spéléologues l’on remonté dans un sac. Jackson une fois à l’air libre se remit debout et se déplaça non sans difficulté à notre plus grande stupéfaction ! ».
Plus tard dans la soirée, un examen vétérinaire confirmera que Jackson n’avait aucune fracture tout au plus un gros traumatisme à l’arrière-train.
Christian félicite « les sauveteurs Mouloud et Pierrot, deux spéléologues sympathiques et très dévoués… ». Jackson quant à lui les salue… bien bas !.