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Le Doubs était le dernier département de Franche-Comté qui intervenait gratuitement pour détruire les nids de guêpes. À partir de cette année, le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs a décidé d’instituer une participation financière pour l’activité de destruction des nids de guêpes chez les particuliers lorsque la situation ne présente pas de caractère d’urgence.
Cette nouvelle disposition est la conséquence d’une augmentation des sorties en 2011, pour 6102 interventions de destructions de nids de guêpes, seulement 1373 missions étaient justifiées.
Le centre d’appel du 18 orientera donc les usagers vers des sociétés privées si l’intervention ne présente pas de risque avéré. Si ceux-ci ne trouvent pas de professionnel spécialisé, alors les pompiers pourront intervenir pour un cout de 75€.

Interview du Colonel André Benkemoun, directeur du SDIS pour un complément d’informations :
«Lorsque les gens vont faire le 18 pour un nid de guêpes, nous allons apprécier la situation sur trois critères. Est-ce que sur le lieu concerné il y a des enfants, on s’adresse à une structure de type écoles, crèches, colonies de vacances…? Dans ce cas là, les pompiers iront faire la mission car il y a un risque avéré. Deuxième critère, est-ce que l’on est dans un lieu où il y a public fragilisé, y a t-il des personnes âgées ? des personnes handicapées ? Là également, nous irons faire la mission car elle se justifie pleinement. Et enfin troisième critère, si l’on est dans un établissement recevant du public : un magasin, un cinéma … et que les guêpes se situent dans la partie d’accès au public alors là également ça entre dans le cadre de notre mission.
En dehors de ces trois critères, nous dirons aux personnes qui nous appellent pour des nids de guêpes de consulter les services de renseignements car il y a des entreprises dans le département du Doubs qui peuvent apporter leur savoir-faire. Il va de soi qu’en dépit de trouver une structure privée, nous pourrons intervenir et nous serons dans l’obligation de demander une contrepartie financière. Mais je le rappelle, nous ne ferons plus d’intervention de nid de guêpes si il n’y pas un caractère d’urgence.»

Propos recueillis par Sophie GARNIER

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