Les douaniers sont descendus du train accompagnés du passager et du dit colis à la gare de Ferrières-sous-Jougne, avant de se rendre dans les locaux de la douane de Vallorbe.
La gendarmerie du Doubs a été saisie à 2 heures du matin. Avant l’arrivée des démineurs et comme convenu avec le COGIC (centre opérationnel de gestion interministérielle des crises), une levée de doute radiologique a été réalisée par les pompiers du Doubs à 7h 45.
En application de la procédure en cas de découverte de plis ou de colis suspect, il a été procédé aux investigations nécessaires à la levée de doute explosif. A cet effet, les démineurs de Colmar, arrivés dès 7 heures par hélicoptère DRAGON 67, ont procédé aux investigations habituelles pour ce type d’objet.
A la suite des premières vérifications menées par les démineurs, il a été fait appel au laboratoire d’analyses mobile (véhicule de détection, d’identification et de prélèvement) afin de mener des investigations complémentaires sur le contenu de la bouteille.
Suite aux analyses effectuées, aucun risque de présence de germe d’anthrax, de peste, de choléra, de ricine ou de tularémie n’était détecté. Dans ces conditions, à 20H30, les risques explosif, chimique et biologique avaient été méthodiquement écartés.
En ce qui concerne les personnels (douaniers, militaires de la gendarmerie, et démineurs de la sécurité civile) qui ont été en contact ou à proximité directe de la bouteille suspecte, les mesures de confinement, qui leur avaient été appliquées, ont été levées. Ces personnes ont fait l’objet d’un suivi médical et ont été autorisées à regagner leur domicile.
La bouteille suspecte a été prise en charge dans le cadre de la procédure judiciaire.



