L’exposition montre comment ces deux artistes, fondateurs de la modernité en peinture, se sont construits à la fois dans un fort enracinement régional, la Franche-Comté pour Courbet, le pays d’Aix pour Cézanne, et dans une constante volonté de s’imposer à Paris comme référents d’une vision artistique nouvelle.
Dans le souci d’une confrontation au réel, les deux peintres ont compris que la peinture devait rester enracinée dans un terroir.
La beauté, comme idéal, n’est ainsi plus la raison d’être de la peinture, mais celle qui doit révéler la vérité face à la nature comme surgissement ou force ; Courbet parle de «réalisme», Cézanne de «réalisation».
L’exposition privilégie le paysage (thème de l’eau, de la neige, des arbres, des rochers…) ainsi que des domaines communs aux deux artistes : portraits, nus, natures mortes et références à Rembrandt.
Des prêts exceptionnels provenant des plus grands musées internationaux et nationaux
L’exposition propose une cinquantaine d’œuvres provenant des musées du monde entier (National Gallery Of Art de Washington, NMWA de Tokyo, Moma, MET, Brooklyn Museum, Musée des Beaux-Arts de Budapest, Israel Museum de Jérusalem, Musée d’Orsay (qui prête pour l’occasion dix tableaux majeurs), Musée Fabre, Musée Granet…) et de collections privées.
Une exposition reconnue d’intérêt national
Cette exposition est organisée par le musée Courbet sous la direction de Frédérique Thomas- Maurin, Conservateur du musée, assistée de Julie Delmas, adjointe du conservateur et d’Élise Boudon, assistante de conservation. Le Commissariat général est assuré par Denis Coutagne, Président de la Société Paul Cézanne, assisté de Xavier Rey, Conservateur en charge des peintures au Musée d’Orsay.
Elle est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.



