Le chauffage dit « écologique » permet de réduire la consommation d’énergie, d’utiliser une énergie renouvelable et de limiter les rejets de gaz à effet de serre. Le chauffage reste un des postes les plus gourmands en énergie, d’où l’engouement de plus en fort pour les évolutions technologiques qui permettent de réaliser quelques économies sur la facture de chauffage tout en préservant notre environnement.
Le bois
Tout d’abord, l’utilisation du bois est un mode de chauffage très avantageux, qui présente de nombreux atouts. Il a un impact quasiment nul sur l’effet de serre car en brûlant, il ne rejette que le dioxyde de carbone qu’il a absorbé pendant sa croissance. Son utilisation dégage ainsi 12 fois moins de CO2 qu’un chauffage au fioul et 6 fois moins qu’une installation au gaz. Côté financier, le chauffage au bois reste le plus économique. Le poêle à bois se décline donc en deux grandes familles : d’un côté celui acceptant les bûches et de l’autre les granulés de bois. Pour le premier, le principe de fonctionnement reste très sommaire dans les grandes lignes : il suffit de brûler une bûche pour produire de la chaleur. Mais lors de la combustion, un système de circulation d’air complexe a été imaginé pour améliorer sa performance. C’est ce qui le différencie d’une cheminée classique. Pour le second, le poêle chauffe à partir d’un combustible provenant des sciures de bois appelé granulé ou pellet. Dans notre région qui offre la plus grande sapinière d’Europe, vous pourrez trouver des pellets régionaux. Le poêle à granulés est muni d’un réservoir permettant un démarrage automatique et une autonomie jusqu’à 72 heures. Il a donc une plus grande simplicité d’utilisation que le poêle à bûches. Ces deux systèmes ne se résument donc pas seulement au type de bois (bûches ou granulés) qu’ils utilisent mais ils correspondent en fait à des besoins différents. Vous pouvez également opter pour la chaudière à bois, qui peut remplacer une chaudière ancienne pour un modèle plus récent. En optant pour un modèle bois, vous mettez toutes les chances de votre côté d’épargner votre budget.
La pompe à chaleur (PAC)
Elle a toute sa place dans les modes de chauffage écologique, bien qu’elle ait besoin pour fonctionner de l’énergie électrique. Son fonctionnement est cependant très économique car ce système exploite la chaleur se trouvant dans le sol, dans l’air ambiant ou même dans l’eau d’une nappe phréatique. Celle-ci est prélevée par des pompes avant d’être restituée dans la maison au travers de radiateurs, d’un plancher chauffant ou de ventilo-convecteurs.
Le chauffage solaire
Il représente un investissement important, toutefois, il fait appel à une énergie totalement gratuite, il peut donc se révéler très intéressant à l’usage. C’est la solution idéale et inépuisable. L’énergie solaire est facile à transformer et n’émet pas de gaz à effet de serre. Cependant, le solaire ne couvrant que 25 à 60% des besoins en chauffage d’une maison, un système d’appoint devra être installé.
La chaudière à condensation
C’est un nouvel équipement, en passe de devenir un grand standard est un très bon investissement car il récupère de l’énergie en condensant la vapeur des gaz de combustion. Les chaudières à condensation consomment ainsi 5 à 20 % de moins que des
chaudières standards modernes tout en atteignant de meilleures performances. Ces modèles demeurent toutefois plus chers à l’achat que d’autres équipements moins sophistiqués mais restent un bon compromis.
Mais quelque soit votre mode de chauffage, le premier geste à adopter pour préserver notre planète et vos finances est d’isoler efficacement vos logements. Sans oublier de (ré)apprendre quelques bonnes habitudes, comme celle de moins chauffer les pièces peu utilisées et les chambres pendant la nuit. Un chiffre pour vous convaincre : un degré de moins dans la maison, c’est une facture de chauffage allégée de 7%.



