Elle se transmet à l’homme par simple contact avec l’animal infecté, ou par l’intermédiaire des moustiques, puces et autres tiques. L’incubation dure en moyenne de 3 à 5 jours. La maladie se manifeste d’abord par un gonflement des ganglions axillaires – ceux des aisselles – et par une ulcération du point de pénétration. Ce que l’on appelle la « porte d’entrée » de l’infection. Une forte fièvre apparaît ensuite. Elle est souvent accompagnée de frissons, de douleurs articulaires, de céphalées et de vomissements.
Et en l’absence d’un traitement antibiotique rapide, la maladie peut durer entre trois et cinq semaines. Les chasseurs représentent une population fortement exposée au risque de contracter cette maladie. Notamment lors des opérations de dépeçage et d’éviscération du gibier.
Les autorités sanitaires leur rappellent ainsi les mesures de prévention suivantes :
– Porter des vêtements à manches et jambes longues pour les activités en forêt et rechercher les tiques sur la peau à la fin de la journée ;
– Eviter de chasser des animaux apparemment faibles ou malades en vue de leur consommation ;
– Penser à porter systématiquement des gants au cours des opérations de dépeçage et d’éviscération du gibier. Il est également nécessaire de nettoyer méticuleusement le couteau en conservant ses gants, puis de se laver soigneusement les mains et les avant-bras.