
48 heures pour informer
Votre médecin vous a remis un avis d’arrêt de travail en trois volets. Après l’avoir dûment complété, vous devez adresser sous 48 heures :
– les volets 1 et 2 au service Médical de votre Caisse d’Assurance Maladie
– le volet 3 à votre employeur ou à votre agence Assedic,
si vous êtes chômeur indemnisé.
Si vous ne respectez pas ce délai de 48 heures, votre Caisse d’Assurance Maladie vous signalera le retard constaté et vous informera des éventuelles conséquences. En effet, si un autre envoi tardif est constaté dans les 24 mois suivant la date de prescription de cet arrêt de travail, vous vous exposerez à des sanctions. Le montant de vos indemnités journalières peut être réduit de 50 % sur la période de retard (entre la date de prescription et celle de votre envoi), sauf si vous êtes hospitalisé ou si vous justifiez qu’il vous a été impossible de respecter ce délai.
À noter : votre médecin doit toujours indiquer le motif médical de votre arrêt de travail sur le volet destiné au Médecin-Conseil. Ce motif n’apparaît ni sur le volet employeur, ni sur le volet destiné aux services administratifs de votre Caisse d’Assurance Maladie.
Si vous êtes salarié, votre employeur devra transmettre, dans les meilleurs délais, une attestation de salaire, à votre Caisse d’Assurance Maladie. Il s’agit du document réglementaire qui permet le versement des indemnités journalières si vous remplissez les conditions d’ouverture des droits.
Si vous êtes au chômage, veillez à joindre, à votre Caisse d’Assurance Maladie, la totalité des pièces justificatives : vos trois derniers bulletins de salaire précédant le chômage (ou les douze, éventuellement) et, le cas échéant, votre notification d’admission à l’Assedic et votre dernier relevé de situation.
Prolongation de votre arrêt de travail
Seuls le médecin qui vous a prescrit votre premier arrêt de travail, ou votre médecin traitant ou leur(s) remplaçant(s) peuvent prolonger votre arrêt de travail.
La prescription par un autre médecin est cependant autorisée dans trois situations exceptionnelles :
– par un médecin spécialiste (autre que celui qui vous a prescrit votre premier arrêt de travail), si vous l’avez consulté à la demande de votre médecin traitant
– par le médecin consulté à l’occasion d’une hospitalisation
– par tout autre médecin, si le médecin prescripteur du premier arrêt de travail ou votre médecin traitant ou leur(s) remplaçant(s) ne sont pas disponibles.
En dehors de ces cas, vous devez justifier auprès de votre Caisse d’Assurance Maladie, par tous les moyens, de l’impossibilité du médecin prescripteur de l’arrêt initial ou du médecin traitant de prescrire la prolongation.
À noter : vous avez la même obligation d’envoyer votre avis de prolongation d’arrêt de travail à votre Caisse d’Assurance Maladie et à votre employeur, ou à votre agence Assedic, dans un délai de 48 heures.
Les sorties autorisées
Votre médecin peut vous autoriser ou non à vous absenter de votre domicile durant votre arrêt de travail. S’il vous autorise à vous absenter, vous devez tout de même être présent à votre domicile de 9h à 11h et de 14h à 16h, sauf en cas de soins ou d’examens médicaux. Vous êtes tenu de respecter ces heures de présence à votre domicile pendant toute la durée de votre arrêt de travail
(y compris samedi, dimanche et jour férié). Si vous ne respectez pas les heures de présence indiquées sur votre avis d’arrêt de travail, vous vous exposez à la réduction du montant de vos indemnités
journalières, voire à la suspension de leur versement.
Ces modalités sont également applicables lors d’un arrêt de travail dû à un accident du travail ou à une maladie professionnelle.
À noter : si votre état de santé le justifie, votre médecin peut autoriser des sorties totalement libres. Dans ce cas, il indique sur le volet de l’avis d’arrêt de travail destiné au service médical de votre Caisse d’Assurance Maladie, les éléments d’ordre médical justifiant cette autorisation.
Les contrôles
Pendant votre arrêt de travail, votre Caisse d’Assurance Maladie peut effectuer des contrôles et vous convoquer auprès du service médical. Vous avez obligation de vous soumettre à ces contrôles.
Le montant de vos indemnités journalières peut être réduit ou supprimé si :
– votre arrêt de travail n’est pas ou n’est plus médicalement justifié
– vous exercez une activité non autorisée
– vous vous absentez en dehors de la circonscription sans accord préalable de votre Caisse ou si vous ne respectez pas vos horaires de sortie autorisée.



