Le but est de lutter contre les bruits et les tapages nocturnes ainsi que les autres problématiques de sécurité publique pour le maintien d’une bonne qualité de vie.
Même si à Besançon les faits de délinquance sont globalement stagnants voir légèrement en baisse d’une année sur l’autre (450 cambriolages des résidences principales, 15 rodéos automobiles dangereux, 250 faits d’ivresses sur la voie publique…), Jean-Louis Fousseret, le Maire de la ville, a souhaité souligner les efforts déployés pour maintenir la sécurité et la tranquillité de ses concitoyens.
En plus de la présence des polices nationale et municipale, plusieurs dispositifs particuliers sont mis en place comme l’Opération tranquillité vacances, le renforcement de l’action des policiers référents sûreté, la formation des citoyens aux réflexes de prévention par les agents de la police nationale. Aussi depuis le début de l’année, Besançon a bénéficié de renforts, pour un cumul de huit semaines, assurés par une compagnie de CRS et autres personnels des forces de l’ordre pour une visibilité accrue. Sans oublier le renforcement de la vidéoprotection avec un total de 450 caméras, dont 30 directement reliées au Centre de Supervision Urbain.
À l’occasion d’une ronde de nuit, Bernard Valentin, commissaire divisionnaire, Directeur Départemental adjoint de la Sécurité Publique du Doubs, nous a dressé un état des lieux :
« Nous faisons des opérations de sécurisation tout au long de l’année mais en été, à la faveur du beau temps et du nombre de personnes beaucoup plus important pour cette période estivale, nous sommes présents pour lutter contre les incivilités qui sont commises ponctuellement. Nous nous réunissons comme ce soir sur des points un peu stratégiques où des contrôles sont effectués. Nous avons des réquisitions du Procureur de la République qui nous permettent de faire des contrôles d’identité. Cela permet de travailler sur le volet dissuasif, préventif également, mais aussi répressif lorsque l’on constate des tapages, des nuisances, des dégradations qui sont commises…»
Villages FM : Que faites vous justement lorsqu’il y a infraction à la réglementation sur le bruit et le tapage nocturne ?
Commissaire Valentin : Bien évidemment nous verbalisons la personne mais tout dépend aussi de la nature du tapage, si ce dernier est vraiment très bruyant, (…) il nous arrive de verbaliser des conducteurs de véhicules qui laissent les autoradios à fort niveau sonore. Nous verbalisons de deux manières différentes.
Soit par un Procès Verbal qui est ensuite transmis au Ministère public, soit une ordonnance pénale est prononcée… la personne est citée devant le Tribunal de police. L’amende forfaitaire existe depuis le 9 mars 2012. Son montant est de 68 euros (45 euros en cas de paiement dans un délai de trois jours).
Une amende à 68 euros
À noter qu’un arrêté municipal pris le 6 août dernier, permet également aux policiers municipaux de verbaliser de la même manière toute personne qui, par son comportement bruyant, trouble la quiétude des habitants. Sont également interdits tous bruits émanant des locaux recevant du public ou ceux résultant de leur exploitation de nature à troubler la tranquillité du voisinage la nuit, mais aussi le jour !
Propos recueillis par Alain BULLE



