Cette visite a été l’occasion pour le ministre de mettre en avant « l’excellence franc-comtoise dans le domaine des biotechnologies et des biomédicaments », qui a également salué la réussite de ces innovations, qui vont « de la recherche fondamentale jusqu’à la production, avec la création de start-ups » le tout concentré sur le territoire bisontin.
L’excellence du pôle TEMIS Santé est possible grâce à la collaboration de chercheurs, médecins, universitaire, de l’Établissement Français du Sang ou encore de divers pôles de recherches locaux et par la contiguïté avec le Centre Hospitalier Universitaire. La Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, aux côtés des députés du Doubs, et de la Maire de la ville, Anne Vignot, a souligné l’importance de ce savoir-faire franc-comtois collaboratif et de proximité qui ne ce limite pas à la publication de recherches, mais permet d’atteindre les étapes d’essais cliniques et de commercialisation de produits pharmaceutiques.
Parmi les étapes de la visite ministérielle figurait un passage dans le bâtiment Bio-Innovation, qui se révèle être un important pôle de recherche et développement pour la médecine du futur regroupant des entités qui élaborent des traitements notamment contre les maladies cancéreuses.
La start-up « Cancell Therapeutics » par exemple, permet une réelle avancée dans la création d’un médicament pour vaincre la leucémie. La bonne nouvelle est que ce projet a atteint l’étape des examens cliniques sur des patients.
Puis la visite s’est poursuivie, à deux pas de là, dans l’entreprise RD-BioTech qui propose des solutions sur-mesure en Biologie moléculaire, Immunologie et Ingénierie Cellulaire. Cette société spécialisée dans la production d’ADN autour de tests Covid et de vaccins anti-covid à ARN Messager, seule société française à offrir ce type de prestation, a connu un essor mondial pendant la pandémie en fournissant la société allemande BioNTech et est « partenaire historique avec SANOFI » précise son directeur. Le chiffre d’affaires de RD-Biotech s’élève à 10 millions d’euros.
Avant de quitter Besançon, le ministre a tenu à souligner la volonté gouvernementale de « faire de notre pays un pays souverain, et innovant dans ces nouvelles technologies, qui prépare les médicaments de demain» en promettant que ces chercheurs auront une part des 7,5 milliards d’euros prévus par le plan Innovation santé à horizon 2030.
Noa Donier