Mais pourquoi seraient-ils les seuls à apprendre, découvrir ou réviser ? C’est également la rentrée pour l’équipe de rédaction du Mag’. Et celle-ci vous propose à tous, petits et grands, de retrouver mensuellement un petit point linguistique, culturel ou scientifique… dès ce mois-ci !

Mais d’abord, qui a eu cette idée folle… ?

Pas besoin de terminer cette question, tout le monde connaît la suite. Et pourtant, le sus-évoqué Charlemagne n’est pas le créateur de l’école ou de l’enseignement. Les plus anciennes traces de lieux d’enseignement de l’écriture et des sciences ont été trouvées en Égypte et en Mésopotamie, 3000 ans avant notre ère ! Ecriture cunéiforme (à l’aide de clous) sur tablettes d’argile ou hiéroglyphes «peints» sur papyrus, les débuts de l’écriture sont les premières traces laissées. Sans doute un enseignement oral était dispensé auparavant.
Par la suite, Romains et Grecs enseignent aussi. Platon, Xénophon, Aristote, ces trois noms résument la pédagogie grecque. L’instruction n’y est alors pas accessible à tous comme le souhaite pourtant Platon, mais réservée aux enfants privilégiés. C’est cela que change véritablement l’empereur des Francs. Grand chrétien, Charlemagne accorde à l’instruction religieuse une importance primordiale et souhaite que celle-ci se démocratise, en adjonction à l’instruction héritée de l’Antiquité Gréco-romaine.
Ainsi, en 789, il demande aux prêtres et aux évêques de créer des écoles pour que tous les enfants puissent apprendre à compter, à chanter et à lire les saintes écritures. Depuis le Moyen Âge, l’éducation scolaire suit un chemin sinueux jusqu’au système éducatif que l’on connaît aujourd’hui, aussi bon qu’imparfait, avec une nouvelle ministre à sa tête.
Si Charlemagne n’est pas « l’inventeur » de l’école, il aura au moins contribué à rendre l’enseignement accessible à tous. Et pour ça, nous lui devons bien une petite pensée en ce premier mois de l’année scolaire !