
L’étude a montré que ce drain, réalisé dans les années 1970, avait un impact important sur le marais situé à proximité et qu’il menaçait la conservation de la tourbière acide. La Communauté de communes a donc suivi les préconisations de l’étude pour lancer une première tranche de travaux en octobre dernier avec le bouchage du drain de la tourbière qui se poursuivra l’année prochaine par une fermeture partielle et calculée du fossé le long de la route pour faire remonter globalement le niveau de l’eau dans ce milieu, sans toutefois mélanger les eaux d’origine acide et celles d’origine calcaire, ce qui risquerait de perturber fortement la végétation. Des planches ont été implantées en travers du drain pour bloquer l’eau et des bouchons de tourbes ont recouvert l’ensemble. L’impact des travaux s’est fait ressentir rapidement puisque le niveau de la nappe d’eau a remonté de deux centimètres deux jours plus tard, alors que la tourbière avait été vidée au moment du chantier, et que le temps sec était maintenu. Cela prouve tout l’intérêt de ces travaux de restauration de zones humides pour la préservation des ressources en eau et des espèces qui vivent dans ces milieux.