En se mélangeant à l’eau, le sel modifie les propriétés de celle-ci et abaisse sa température de solidification. En d’autres termes, au lieu de geler à 0°C environ comme l’eau seule, l’eau salée gèle à partir de -5°C. C’est pourquoi, lorsque le sol est enneigé, mouillé ou gelé, et que la température de l’air avoisine les 0°, on utilise du sel ou un mélange salé. Mais cela explique aussi pourquoi il est inutile de saler une route lorsque les températures descendent endessous de -5°C. Le sel n’empêcherait alors pas l’eau ou la neige de geler. Dans ces cas de basses températures, il ne reste qu’à être prudent et prendre son mal en patience pour « attendre le dégel ».

Depuis quelques années déjà, les mélanges de salage utilisés contiennent de moins en moins de sel et ils sont utilisés avec parcimonie. En effet, ces solutions salines s’écoulent des routes puis s’infiltrent dans le sol pour rejoindre les cours d’eau qu’elles perturbent. Des produits de substitution non polluants ont aussi prouvé leur efficacité comme à Ornans. En effet, dans la commune de Courbet ont été testés des copeaux imprégnés de saumure de magnésium (mélange bio) pour éviter de glisser sur les trottoirs.

Le saviez-vous : Le sel et l’eau, une grande histoire d’amour !
En cuisine, les eaux de cuisson sont salées afi n de maintenir une ébullition à une température supérieure à 100°C : la cuisson est alors plus rapide. Par contre, si vous voulez que l’eau des pâtes ou du riz bouille plus vite, ne la salez pas. Versez du sel après. Vous observerez que l’eau s’arrête de bouillir, mais vous saurez qu’elle a atteint la température de cuisson de 100°C. Magique !

Yohann BOLE

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